
🧠RÉSULTATS : Comment Sarah aurait vraiment dû prendre sa décision (et vous aussi)
❌ L’ERREUR QUE NOUS AVONS TOUS FAITE
‍
On a conseillé Sarah… sans connaître Sarah.
En neurosciences de la décision, ça s’appelle : la projection de ses propres préférences.
Chacun a voté selon SES valeurs, pas les siennes.
‍
Quelques exemples de biais observés dans vos commentaires :
‍
👉 “À 32 ans, il faut prendre des risques !” → généralisation
‍
👉 “L’equity peut la rendre riche.” → biais d’optimisme
‍
👉 “Les startups, c’est de l’exploitation.” → biais de confirmation
‍
👉 “La sécurité avant tout avec les enfants.” → projection (Sarah n’a jamais parlé d’enfants)
‍
‍
✅ LE BON PROCESSUS EN 6 ÉTAPES
‍
Ce que Sarah (et nous tous) devrait suivre pour mieux décider :
‍
1. Clarifier ses objectifs personnels
‍
Pas ceux des autres. Se poser :
‍
- Qu’est-ce qui me motive vraiment au travail ?
- OĂą je me vois dans 5 ans ?
- Quel est mon rapport au risque ?
- Qu’est-ce qui me rend fière de moi professionnellement ?
‍
⚠️ Sans ces réponses, impossible de prendre une décision alignée.
‍
2. Définir ses critères… et leur poids
‍
Exemple de grille :
- Apprentissage rapide (9/10)
- Équilibre pro/perso (8/10)
- Sécurité financière (6/10)
- Sens/impact du travail (7/10)
- Qualité de l’environnement (8/10)
3. Collecter les vraies infos
‍
Sarah devrait :
‍
- Parler à 3 salariés actuels (pas les RH)
- Contacter des ex-collaborateurs sur LinkedIn
- Demander les chiffres de turnover
- Rencontrer son futur manager
- Négocier une période d’essai, dans les deux cas
‍
‍
🎯 Règle d’or : ne jamais décider uniquement avec les infos des recruteurs.
‍
‍
4. Appliquer des techniques anti-biais
‍
- Test de la pièce : pile = startup, face = multinationale → la face que vous espérez révèle votre préférence réelle.
- Technique du regret : dans 10 ans, qu’est-ce que je regretterais de ne pas avoir tenté ?
- Vision à 360° : écrire ses arguments, puis laisser reposer 3 nuits.
‍
‍
5. S’entourer des bonnes personnes
‍
Pas celles qui vous confortent, mais celles qui ont vécu les deux côtés :
- Une personne qui a choisi la startup et qui en est heureuse
- Une qui l’a fait… et le regrette
- Idem côté sécurité
‍
‍
6. Accepter l’incertitude
‍
Aucune décision ne garantit le bonheur. L’objectif, c’est d’augmenter les chances, pas d’éliminer le risque.
‍
🎯 ALORS, QUEL CHOIX POUR SARAH ?
‍
Réponse honnête : impossible à dire sans connaître ses vraies priorités.
‍
Mais selon ses valeurs, voici des pistes :
✔️ Apprentissage rapide, peu de contraintes perso → Startup (avec clause de sortie à 18 mois)
‍
✔️ Équilibre de vie, projets persos en cours → Multinationale (avec objectifs ambitieux négociés)
‍
✔️ Elle hésite vraiment entre les deux ? → Les options ont probablement une valeur équivalente pour elle. Donc la décision est moins critique qu’elle ne le pense.
‍
‍
đź’ˇ VOS 3 TAKEAWAYS PRATIQUES
‍
- Définissez vos critères avant d’avoir des options
- Collectez de la vraie info terrain (les discours RH ne suffisent jamais)
- Cherchez le meilleur processus de décision, pas la meilleure option
‍
🔄 ET MAINTENANT ?
‍
👉 Sur quelle décision importante hésitez-vous en ce moment ?
Essayez cette méthode en 6 étapes et dites-moi si ça vous éclaire !
‍
📚 Sources :
‍
- Travaux d’Olivier Sibony (HEC)
- Recherches en neurosciences décisionnelles
- Retours d’expérience de négociateurs d’élite
‍