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Quality metrics
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Comment créer un cadre de suivi de la qualité à partir de zéro — Un guide étape par étape de 90 jours

Si vous ne mesurez pas la qualité de vos interactions avec les clients, vous ne pouvez pas les améliorer. Ce guide explique comment concevoir et lancer un programme complet de contrôle de la qualité (QM) en seulement 90 jours, même si vous partez de zéro.

Pourquoi le suivi de la qualité est important

La satisfaction des clients est façonnée par chaque appel, e-mail ou chat.

Sans suivi structuré, les managers s'appuient souvent sur des anecdotes ou sur un échantillonnage aléatoire, généralement moins de 2 % des interactions. Cela laisse des angles morts où les problèmes passent inaperçus.

Un bon cadre de gestion de la qualité vous aide à identifier les problèmes systémiques, à coacher efficacement les agents et à prouver le retour sur investissement de vos initiatives de service.

La feuille de route sur 90 jours

Vous pouvez envisager le voyage en trois phases :

  1. Jours 1 à 30 : Jeter les bases — aligner les parties prenantes, fixer des objectifs, définir des critères et des règles de notation.
  2. Jours 31 à 60 : Création et test — choisissez la technologie, créez des flux de travail, organisez un sprint pilote de notation.
  3. Jours 61 à 90 : Déploiement et mise à l'échelle — formez les équipes, lancez des tableaux de bord, suivez les premiers résultats.

Phase 1 : Jeter les bases (jours 1 à 30)

Commencez par réunir les bonnes parties prenantes : un responsable exécutif pour le budget et l'adhésion, des responsables de l'expérience client ou du support qui connaissent les opérations quotidiennes, un responsable de l'assurance qualité ou de la formation pour définir les critères applicables, et un responsable de l'informatique ou des données pour gérer les intégrations. Une réunion de lancement au début de la semaine 1 devrait permettre à tout le monde de comprendre pourquoi vous développez la gestion de la qualité et ce à quoi ressemblera le succès dans trois, six et douze mois.

Ensuite, fixez-vous des objectifs clairs. Les exemples incluent la réduction du temps de résolution des plaintes de 15 %, l'amélioration du CSAT sur les principaux points faibles d'un demi-point en six mois, ou la réduction du temps d'intégration des nouveaux agents de 20 % en identifiant les lacunes récurrentes en matière de compétences.

Rédigez ensuite vos premiers critères d'évaluation. Concentrez-vous sur les comportements observables qui influencent réellement l'expérience client : accueil et ton, identification et reformulation des problèmes, conformité aux politiques telles que le RGPD ou les scripts, précision de la résolution et empathie. Pour que les choses restent cohérentes, limitez-vous à cinq à sept critères au départ.

Enfin, concevez un modèle de notation. Décidez comment pondérer chaque critère, par exemple 40 % de résolution, 20 % d'empathie, 20 % de conformité, 20 % de communication. Utilisez une échelle de un à cinq ou de un à dix et définissez des descripteurs basés sur le comportement afin que les évaluateurs obtiennent des notes cohérentes. Rassemblez le tout dans un court « Guide de notation ».

Phase 2 : Création et test (jours 31 à 60)

Sélectionnez la technologie adaptée à vos besoins. Recherchez une plateforme qui capture toutes les interactions sur tous les canaux, qui permet des formulaires de notation personnalisés et, idéalement, une notation automatique alimentée par l'IA, et qui s'intègre parfaitement à votre CRM ou à votre service d'assistance tel que Zendesk ou Salesforce.

Il est judicieux de tester d'abord l'outil sur un seul canal, par exemple les appels entrants, afin de prouver rapidement sa valeur.

Créez des flux de travail simples : qui examine quels cas et à quelle fréquence, comment les boucles de feedback sont transmises aux agents et quand les sessions d'étalonnage ont lieu pour maintenir l'alignement des évaluateurs.

Avant le déploiement complet, lancez un sprint pilote sur 200 à 300 interactions. Demandez à au moins deux évaluateurs de noter les mêmes cas pour vérifier la cohérence et recueillir des commentaires de première ligne pour ajuster les critères ou les pondérations selon les besoins.

Phase 3 : Déploiement et mise à l'échelle (jours 61 à 90)

Formez tous les groupes de parties prenantes : agents, chefs d'équipe, évaluateurs. Expliquez que la gestion de la qualité est conçue pour aider à l'encadrement et à la croissance plutôt que pour le maintien de l'ordre. Partagez des outils de travail tels que des aide-mémoire pour le guide de notation.

Lancez vos tableaux de bord. Au minimum, vous devriez être en mesure de suivre le score de qualité moyen par équipe et par agent, de voir les performances de chaque critère (par exemple, l'empathie par rapport à la conformité) et de corréler les scores de qualité avec le CSAT, le NPS ou la résolution au premier contact.

Mettez en place une boucle d'amélioration continue : organisez des réunions d'évaluation mensuelles avec les parties prenantes, alignez les plans de coaching sur les deux ou trois principales faiblesses que vous constatez et célébrez les améliorations, par exemple les agents dont le score d'empathie s'est le plus amélioré en un mois.

Pièges courants à éviter

Ne commencez pas avec un trop grand nombre de critères, car cela entraîne de la fatigue chez l'évaluateur et des résultats inégaux.

Ne sautez pas les sessions de calibrage : sans elles, les scores perdent rapidement de leur crédibilité.

N'ignorez pas les commentaires des équipes de première ligne, car l'adoption sera bloquée.

Enfin, reliez toujours les indicateurs de gestion de la qualité aux résultats commerciaux, sinon les dirigeants s'en désintéresseront.

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